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Prévention des troubles musculosquelettiques (TMS) à la cave coopérative d’Embres-et-Castelmaure

En 2016, la cave coopérative d’Embrès et Castelmaure a organisé une action sur les TMS en partenariat avec le service prévention de la MSA. Les vignerons coopérateurs et les salariés de la cave coopérative volontaires ont suivi un programme spécifique de consultations individuelles réalisées par 2 kinésithérapeutes spécialisés dans la prévention des TMS.

Ce programme a débuté par un bilan complet de leur mobilité pour identifier les problèmes, leurs causes et préconiser des exercices à effectuer (étirements – mouvements).

Pendant les 6 mois suivants, des rendez-vous mensuels avec les 2 professionnels ont permis de suivre l’évolution de la santé des volontaires, de leurs donner des soins et des conseils complémentaires. Pour compléter l’action, une dernière série de consultations réalisée 1 an après le début de cette opération a permis de faire un bilan de fin de campagne.

Du côté des résultats, la totalité des participants ont connu des améliorations de leurs mobilités et des disparitions de douleurs. Certains ont même pu reprendre le chemin des vignes. De plus, des jeunes vignerons ont intégré le dispositif afin de prévenir l’apparition de ces troubles musculosquelettiques (TMS).

Ce type de dispositif a pu se mettre en place car la cave coopérative travaille depuis longtemps sur la prévention des risques au travail et surtout car les volontaires ont été motivés et assidus au programme de consultation.

Une nouvelle série de consultations bilan vient d’être réalisée fin 2018 après une année complète en totale autonomie pour les participants engagés dans cette action. Cette action porte encore ses fruits puisque les volontaires ont intégré les exercices préconisés dans leurs quotidiens et savent les renouveler en fonction des tâches réalisées dans leur travail.

 

Témoignage :  M. BELISSENT (adhérent de la cave coopérative d’Embrès et Castelmaure)

Ce vigneron est enchanté par la santé qu’il a retrouvée. Il connait bien les limites de son corps et adapte la fréquence des exercices en fonction du travail qu’il va effectuer. La fréquence est quotidienne pour la période de la taille et plus espacée le reste de l’année.

Il cite également l’exemple de sa femme qui travaille sur l’exploitation. Elle avait des douleurs fortes et récurrentes dans le dos avec des jours où elle était coincée malgré la prise d’anti-inflammatoires 3 fois par jours. 6 mois après le début de l’action, elle ne prenait plus de médicaments et aujourd’hui encore, elle n’en a plus besoin.